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Mairie de Savignac-de-Duras
Le Bourg
47120 SAVIGNAC DE DURAS FRANCE
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Fax: +33 (0)5.53.83.73.38
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L'église de Savignac est dédiée au Patron des vignerons, Saint Vincent, né au IIIème siècle à Huesca (Espagne), diacre à Saragosse, mort martyr en 304 dans sa prison de Valence.
Cet édifice est d'époque romane, du XIIIème siècle. Il possède un beau clocher-mur surmonté d'une croix, à 3 arcades mais une seule cloche.
Par rapport à son cimetière l’église parait en contrebas. En réalité, la construction épouse les niveaux du terrain. Le cimetière primitif se trouvait sur le côté. Lorsqu’il fallut l’agrandir, le sol étant rocheux on ne pouvait y creuser de sépultures. De la terre fut donc apporté et l’ensemble soutenu par le mur d’enceinte.
En pénétrant sous le porche nous découvrons un beau portail roman (inscrit à l’inventaire des MH depuis 1928) dont l’arceau repose sur 2 piles carrées. Sur le côté droit apparait une inscription d’origine celtique ainsi qu’une série de petites sculptures : une croix, des figurines. Cette inscription n’a pu être traduite.
En remontant la nef, nous voyons un chemin de croix égrener ses stations et sur la droite des photos de fresques qui furent découvertes au dessus du chœur lors de la dernière restauration. On aperçoit sur certaines des traces de fumée provenant d’un incendie de l’église qui aurait eu lieu vers 1700.
Les fenêtres de la nef possèdent des vitraux non figuratifs, dons en 1900 et 1901 de familles du village et, pour un, don des Pères Chartreux.
La Sainte Table est constituée d’une grille en fonte ornée de grappes de raisins et du monogramme A-M; à droite, sur le dernier pilier, se trouve une statue de Jeanne d’Arc et un grand Christ en croix puis une gravure originale de l’année Sainte 1900 rapportée du Vatican par l’Abbé Dupuy, Curé.
En face à gauche la chaire s’appuie sur le pilier.
A l’entrée de la chapelle de droite dédiée à St Joseph, deux statues : à droite St Louis de Gonzague, patron de la jeunesse et des étudiants, à gauche St Antoine de Padoue ; l’autel de marbre est surmonté de la statue de St Joseph ; à droite se trouve un confessionnal, à gauche une gravure : Saint Jean Gabriel Perboye, né en 1802 près de Cahors, lazariste, missionnaire en Chine, représenté sur la croix sur laquelle il fut lié puis étranglé le 11 septembre 1840 avec cette pensée : » Si nous avions à souffrir le martyre, ce serait une grande grâce que le Bon Dieu nous donnerait . C’est une chose à désirer, non à craindre ».
Derrière l’autel de St Joseph vous trouverez un petit musée d’art sacré avec dans deux vitrines une crèche avec de grands santons et de nombreux vêtements sacerdotaux.
Nous retournons vers la chapelle de gauche dédiée à la Vierge et dont l’autel est surmonté de ND de Lourdes. A l’entrée de cette chapelle 2 statues : à gauche Sainte Philomène, martyre du 1er siècle (que le Curé d’Ars invoquait sans cesse : «sa chère petite Sainte» et dont il faisait partager la dévotion à tous), et à droite Sainte Foy, notre sainte Agenaise, martyre du début du IVème siècle.
Face à nous le chœur: sur la droite une statue de Saint Vincent, représenté en diacre, appuyé sur un panneau orné de ceps de vignes avec grappes de raisins (don du maire actuel Lino Dalla Santa), à l’entrée l’autel de pierre face au peuple.
Au fond, le Maître-autel en marbre blanc comme celui de St Joseph, dont le tabernacle est surmonté d’une coupole.
A droite une statue du Sacré-Cœur de Jésus avec la mention « venez-à moi » ; à gauche la statue de l’archange Gabriel représenté avec un enfant (Tobie).
Enfin, derrière le Maître-autel, se trouve le seul vitrail figuratif de cette église. Il s’agit de Saint Vincent, mort martyr en 304, représenté dans sa prison de Valence, enchainé, à genoux sur la paille derrière ses barreaux, une cruche à côté de lui, un geôlier le surveillant à travers les barreaux; un ange vient le visiter tenant dans sa main une auréole.